A silent voice – nouvelle pépite de l’animation japonaise

A silent voice de Naoko Yamada, Japon, 2h05 – A partir de 12 ans

Animation, drame, romance

Nishimiya est une élève douce et attentionnée. Chaque jour, pourtant, elle est harcelée par Ishida, car elle est sourde. Dénoncé pour son comportement, le garçon est à son tour mis à l’écart et rejeté par ses camarades. Des années plus tard, il apprend la langue des signes… et part à la recherche de la jeune fille. 

Tiré d’une série de manga de Yoshitoki Oima, Silent Voice est le premier long-métrage d’une jeune réalisatrice japonaise Naoko Yamada. Bouleversant par les thématiques très fortes qu’il aborde, exclusion, handicap, harcèlement scolaire, le film est également très beau. La musique, les scènes de rêveries poétiques captent le spectateur et l’entrainent dans un tourbillon de sensation et d’émotions.

« Le harcèlement scolaire est un sujet d’actualité qui reste cependant tabou, que l’audiovisuel a pourtant pris à bras le corps depuis longtemps déjà. On se souvient du Carrie de De Palma, et plus récemment, de la série 13 Reasons Why qui a largement contribué à un nouvel éveil des consciences ces deux dernières années. Dans la même lignée, Silent Voice est un film éprouvant, sans complaisance avec ses personnages, tous mal dans leur peau, cependant que la beauté fantasmagorique de l’animation, revigorante et apaisante, rappelle sans cesse que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. » A voir-à lire

Silent voice