Never-Ending Man : Hayao Miyazaki
Never-Ending Man : Hayao Miyazaki de Kaku Arakawa, Japon, 1h10 – A partir de 12 ans
Documentaire
Le réalisateur Kaku Arakawa a suivi pendant deux ans le Studio Ghibli et Hayao Miyazaki après l’arrêt de leur activité, avec une complicité et une délicatesse qui lui ont permis de montrer le maître de l’animation japonaise tel qu’on ne l’a jamais vu. En 2013, à l’âge de 72 ans, Hayao Miyazaki, réalisateur oscarisé au sommet de sa gloire, surprend tout le monde par l’annonce soudaine de son départ à la retraite. Très vite, malgré cette décision, le maître a du mal à réfréner sa passion de toujours pour la création. Il se remet donc, dans la solitude d’un Studio Ghibli désormais réduit à sa quintessence, à explorer de nouvelles idées. Pour la première fois d’une longue carrière dédiée à l’animation traditionnelle, il s’interroge sur l’usage des nouvelles technologies. Entre le doute et l’attrait de la nouveauté, le vieux maître se laisse filmer au plus près pendant deux ans par un réalisateur complice et ami. On découvre les coulisses du travail légendaire de Hayao Miyazaki à travers le regard intime et respectueux du réalisateur Kaku Arakawa qui nous offre une chance unique d’observer Hayao Miyazaki dans l’exercice de son art face aux nouveaux défis qu’il rencontre dans la réalisation de son nouveau film BORO LA CHENILLE. Une œuvre crépusculaire qui mène à une renaissance.
Dans les coulisses du travail d’un maître absolu de l’animation japonaise! Miyazaki, travailleur acharné qui n’arrive pas à partir en retraite, n’en est que plus attachant lorsqu’on le découvre à la manière des personnages de ses films, à bord de sa 2CV ou faisant sa gymnastique…
« NEVER-ENDING MAN – HAYAO MIYAZAKI est une invitation dans l’intimité du réalisateur. Ce dernier, alors septuagénaire, confie ses inquiétudes, sa profonde mélancolie et ses rêves et défend également ses valeurs. Comme ses personnages, le réalisateur n’est pas prisonnier d’une logique manichéenne et dévoile ainsi son talent et ses imperfections; des défauts bien humains pour un homme qui a pourtant tout le talent d’un dieu. » Le blog du cinéma