Détroit – L’insoutenable injustice de la ségrégation raciale
Un film de Kathryn Bigelow, Etats-Unis, 2h23 – A partir de 16 ans
Été 1967, au cœur de la lutte des afro-américains pour l’égalité des droits…
Le film se focalise sur un des terribles évènements ayant eu lieu durant les émeutes de Détroit. Les années 1960 aux États-Unis voient l’intensification de la lutte des noirs américains pour l’accès à des droits égaux à ceux des blancs, et la dénonciation des décennies d’injustices raciales et de répression. Alors que l’armée U.S. est enlisée dans la guerre contre le Vietnam, à laquelle participent de nombreux afro-américains, ces derniers continuent de subir une discrimination systématique dans leur pays, des disparités raciales dans la vie quotidienne et l’éducation, et un chômage croissant qui contribue à accroitre leur ghettoïsation aux périphéries des grandes villes. En juillet 1967, suite au passage à tabac par la police d’un chauffeur de taxi noir près de New-York, le pays s’embrase et des émeutes ont lieu dans divers endroits.
À Detroit, alors que le climat est insurrectionnel depuis deux jours, des coups de feu sont entendus en pleine nuit à proximité d’une base de la Garde nationale. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel d’où semblent provenir les détonations. Bafouant toute procédure, les policiers soumettent une poignée de clients de l’hôtel à un interrogatoire sadique pour extorquer leurs aveux. C’est ce drame collectif, symbole exacerbé du racisme systémique qui régit alors les autorités états-uniennes, que retrace pour la première fois à l’écran Katryn Bigelow. Première réalisatrice oscarisée en 2010 avec Démineurs sur la guerre d’Irak, elle s’attaque à nouveau à un sujet très politique, qui a nécessité pour construire son scénario un travail considérable d’enquête et d’investigations historiques. En caméra épaule, au plus près des personnages, le film nous plonge dans une spirale narrative infernale.
« En racontant par le menu cette nuit de cauchemar, « Detroit » devient un film d’horreur, distillant les relents d’une implacable violence aveugle, d’une justice à deux vitesses, d’une suprématie insoutenable. C’est fort et juste, jamais complaisant, sans doute en dessous de la réalité. C’est prenant à hurler. » Bande à part
Détroit
Andernos - Le Rex |
Jeudi 23 novembre - 17h30 |
VF |
Biganos - Centre culturel |
Samedi 11 novembre - 21h |
VF |
Blaye - Le Zoetrope |
Lundi 6 novembre - 20h |
VF |
Captieux - Centre Audiovisuel |
Jeudi 16 novembre - 20h30 |
VOST |
Cestas - Le Rex |
Mercredi 15 novembre - 18h Jeudi 16 novembre - 21h |
VOST |
Créon - Le Max Linder |
Vendredi 10 novembre - 21h |
VF VOST |
Gujan Mestras - Cinéma Gérard Phillipe |
Mardi 28 novembre - 21h |
VOST |
Langon -Les 2 Rio |
Samedi 25 novembre - 14h30 |
VF |
Léognan - Espace George Brassens | Jeudi 2 novembre - 20h45 Mardi 7 novembre - 20h45 |
VOST |
Monsegur - Cinéma Eden |
Samedi 18 novembre - 17h30 Dimanche 19 novembre - 20h30 |
VF |
Pauillac - Cinéma Eden |
Mardi 14 novembre - 20h30 |
VF |
Pessac - Cinéma Jean Eustache | Jeudi 2 novembre - 15h20 Samedi 4 novembre - 17h30 Mardi 7 novembre - 16h Dimanche 12 novembre - 20h40 Mardi 14 novembre - 16h Samedi 18 novembre - 16h Dimanche 19 novembre - 20h40 |
VOST |
Saint André de Cubzac - Le magic | Vendredi 10 novembre - 21h | VF |
Saint Médard en Jalles - L'étoile | Vendredi 3 novembre - 20h Samedi 4 novembre - 15h45 |
VOST |
Sainte Foy La Grande - La Brèche | Vendredi 3 novembre - 20h30 | VF |
Soulac - L'Oceanic | Jeudi 9 novembre - 21h |
VOST |