Les bêtes du sud sauvage
Les bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin (2012), USA, 1h32 – À partir de 13 ans
Drame, Fantastique
Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père.
Brusquement, la nature s’emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d’aurochs.
Avec la montée des eaux, l’irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.
« Le Sud sauvage du titre renvoie aux quartiers délaissés de la Sun Belt, plus particulièrement ceux situés dans la partie vulnérable de la Nouvelle-Orléans balayée sauvagement par l’ouragan. C’est là qu’une tranche de la population locale survit dans des conditions habitationnelles à la précarité extrême. Si ce n’est dans la récente et non moins brillante série Treme, peu de fictions n’avaient tâtonné auparavant le terrain sous cet angle révoltant. Les bêtes du sud sauvage s’impose comme une ode à la vie, à l’écologie, à l’amour paternel qui nous emporte dans une tornade de sentiments dont on se relève difficilement. Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire la force de ce pur petit chef-d’œuvre habité par Quvenzhané Wallis, une gamine d’origine afro-américaine d’à peine six ans qu’on voudrait serrer dans nos bras tant elle nous bouleverse d’émotions. » A voir, à lire