Amanda
Amanda de Michael Hers – 1h47 – À partir de 14 ans
Paris, de nos jours. David, 24 ans, vit au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda.
Après Ce sentiment de l’été, Mikhaël Hers raconte à nouveau l’histoire d’une disparition, découverte à la Mostra de Venise. Portrait sensible tant des personnages que du Paris dans laquelle ils errent, le film garde légèreté, retenue et délicatesse, grâce au jeu subtil d’Isaure Multrier, ébouriffant mélange d’enfance et de maturité, et de Vincent Lacoste.
La critique de Guillaume, ambassadeur CaMéo
« Amanda » est le nouveau long-métrage de Mikhaël Hers (sélectionné au FIFIB 2018). Le film nous conte le destin de David : âgé de 24 ans, il vit au jour le jour, jonglant entre plusieurs petits boulots. Toutefois, sa paisible vie se voit être bouleversée lorsque sa sœur ainée meurt subitement, ainsi, il se retrouve en charge de sa nièce Amanda.
Le scénario du film se révèle être cohérent tout au long du visionnage, sans jamais se montrer moraliste sur la situation difficile du personnage principale ou tomber dans le mélodrame poussif (un exercice compliqué dans le cinéma). Ainsi, une honnête empathie naît pour les personnages, une empathie qui devient plus forte par l’interprétation assez remarquable de Vincent Lacoste. Notamment, cela fait plaisir de voir des acteurs confirmés comme le dernier nommé (Hippocrate ; Première Année) et Stacy Martin (Nymphomaniac ; Le Redoutable) de toujours participaient dans des films indépendants, ce qui remplit le film d’une certaine humilité. Ce long métrage pleins de bons sentiments, se révèle être agréable à regarder grâce à un montage bien exécuté et léger.
Pour conclure, « Amanda » est un film sincère dans lequel on passe un bon moment où les situations dramatiques et comiques s’enchaînent bien et font généralement leur effet. Ainsi, je vous invite à aller voir « Amanda ».